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mercredi, avril 27, 2005

Un autre jour comme les autres...

Il ne se rase plus

Il arrive en retard aux réunions

Il est à la ramasse sur tous ses projets

Et un tiers de ses collègue est persuadé qu'il se drogue !


Ahh il a fière allure l'employé quand il commence à être sérieusement blasé !!


Hier soir j'ai failli m'emmerder chez moi. Puis je suis dis que non, si c'était pour ramener du boulot à la maison je pouvais tout autant rester au taff.

Bon, en fait, ce n'est pas de l'ennuie à proprement parler, il s'agit surtout des mêmes questions existentielles: suis-je fais pour ce métier, je m'ennuie est-ce normal, pourquoi est-ce que je continue à demander du tabasco alors que je sais que c'est fort etc, etc...

A force de rester là à m'interroger au lieu de bosser je vais finir par me faire griller par mes supérieurs !

QUoi que si je me fait virer de ma boite je pourrais peut-être retenter avec ma chère collègue pour qui j'ai le béguin. Oui, parce que la raison principale de son refus est qu'elle préfère éviter toute relation sentimentale/amoureuse/autre avec un collègue, ce qui en soit est fort compréhensible.

Mais bon, imaginons que je ne bosse plus dans la même boite qu'elle, je lui redéclare ma flamme (de manière moins foireuse que la dernière fois si possible) et là elle me sors "heu, en fait je ne te l'ai pas dis, mais la deuxième raison pour laquelle je ne veux pas sortir avec toi est que tu es l'exact opposé de mon idéal masculin".

Ce ne serait vraiment pas de chance, tomber sur une fille qui aime les mecs grands, blonds et qui sont mauvais au lit !

Mais comme démissionner serait une connerie, je préfère rester ici et m'amuser avec tous mes super projets intéressants.

Et pour oublier un peu ma charmante collègue...

...j'ai été installé juste en face d'elle.

Ca s'appelle le sevrage par l'overdose, c'est une nouvelle technique qui n'en est qu'à ses prémisses, mais elle est promise à un bel avenir.

Mais bon, je vous rassure, à part ça tout va bien.

Pour en être sûr J'ai même été consulter un docteur de la tête qui m'a dit beaucoup de choses, notamment deux phrases qui m'ont marqué :

1 "Non, rassurez-vous, votre comportement est tout à fait normal."

2 "Ahhhhh pitié, ne me tuez pas ! ! !"

vendredi, avril 15, 2005

Hooooooooooome ruuuuuuuuuuuuuuun

Félicitations,

C'était bien monté, bien préparé, bien ficelé..

...et au final la réponse est

Râteau ! ! ! ! ! ! !

Bon attention, pas n'importe où, sur les Champs-Elysés, quand même, il y a un certain standing à maintenir (toujours garder la classe dans les situations de merde).

Ah la la, il a l'air con El Cador maintenant :-/

Et oui, parce qu'après ça il faut maintenant passer aux étapes suivantes :

- S'excuser auprès des 22 collègues qu'on a soûlé avec ses problématiques à la noix "ah la la, je l'invite ce soir ou pas ? Non parce que si je l'invite ça fait flag, mais si je ne l'invite pas, ça ne le fait pas."

- S'excuser auprès de tous ses amis pour le squattage de temps au téléphone et pour le pourrissage systématique d'ambiance aux soirées "ça va ? Ouais non, ça ne va pas, je n'arrête pas de penser à elle, tu sais bla bla bla bla bla bla bla, tu peux me servir un autre verre s'il-te-plaît, merci, et bla bla bla bla bla bla bla"

- S'excuser auprès de ses voisins pour les minutes qui arrivent. Non, sérieusement, vous avez déjà vu une mini-chaîne éteinte après une veste vous ? Bon promis, je ne dépasserais pas les 20 sur le compteur du volume (rappel du volume du matin au réveil : 5)

Bon, en même temps même sans aller le dire explicitement aux gens ils le grillaient longtemps à l'avance que j'avais le béguin pour elle.

Il faut savoir que la discrétion et moi...
En fait une fois j'ai lu la définition dans le dico mais à part ça, je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de mettre en pratique.

Et bien, même en ayant frôlé les 500% au baromètre officiel de grillage en flag, non, elle ne s'y attendait pas du tout à ce que j'éprouve pour elle plus que de l'amitié.

C'est hallucinant quand on y pense., j'étais persuadé que dans ma vie il n'y avait que deux femmes que je n'aurais jamais rencontré : la femme de ma vie, et celle qui n'aurait pas grillé à l'avance que je voulais sortir avec elle. Pas de chance, je suis tombé sur celle des deux qui m'arrangeait le moins.

Du coup on a beau garder le sourire en façade, ça fait quand même du mal et on se sent très con à ne pas vouloir pleurer et à se retrouver avec les joues bien gonflées et les yeux rouges. Deux belles grosses bosses sur le visage, que c'est mignon. Heureusement que je ne suis pas en période d'abstinence, ça aurait fait doublon.
[La direction s'excuse auprès du lectorat pour ce manque flagrant de finesse dans les propos de l'auteur]

Ah, on me signale que des commerciaux tombés par erreur sur ce blog n'arrivent pas à comprendre la raison de mon émoi. Bon, alors, comment explique des sentiments à des commerciaux. Ah, ça y est, j'ai la bonne métaphore :
Bon, imaginez-vous dans votre travail, en période moyenne. Ca ne se passe pas trop mal, mais c'est pas top. Vous ne savez pas exactement où vous en êtes dans votre parcours professionnel et là, devant vous, en plein manque de motivation et d'énergie : une ligne de coke. Les amies vous conseille de laisser tomber, ce n'est pas de la pure, il y a beaucoup mieux sur le marché mais non, vous vous en foutez, vous l'observez, la désirez, le piège se referme très vite, vous êtes persuadé que ce sera le meilleur spleen de votre vie.

Vous hésitez trop longuement, mais cette ligne vous obsède, vous y pensez en allant vous coucher; au réveil votre première pensée est pour elle, vous ne comptez plus le nombre de fois que son image traverse votre cerveau. Finalement vous craquez, vous commencez à rouler votre billet de 20 euros (oui bon ça va, je ne suis pas cadre sup encore), vous le placez dans votre narine, vous soupirez votre dernier coup avant la grande inspiration et là

voooooooouf

Un grand courant d'air traverse la pièce et éparpille la dope dans les toute la pièce.

Voilà, vous comprenez un peu mon état. Bon, si vous êtes arrivés jusqu'ici, je tiens quand même à vous rassurer, ça va beaucoup mieux depuis une heure.
[Le "ça va beaucoup mieux" vous est présenté par Melocoton, la liqueur de pêche qui est bon]

Malgré ça, je ne sais pas pourquoi, bien que l'heure soit tardive, je ne pense pas d'être à l'abri de faire une grosse connerie avant d'aller me coucher (la vaisselle c'est déjà fait, le ménage faut pas déconner non plus, bon, ça va être du sport je sens :-/ ).

Bon, quelques jours difficiles encore, le temps que ça s'estompe, mais avec le temps ça passera, comme ça l'a toujours fait.

Patience et réflexion serons nécessaires, mais après tout comme le disait le prophète :

"Life is just a bitch, so fuck it".

A méditer

vendredi, avril 08, 2005

What da Fuck

Vous avez quelques doutes existentiels sur votre futur professionnel ?

Bon, si tout le monde comprends mal ce que je dis, ça ne vient peut-être pas d'eux mais alors, d'où vient la source de tout ce chaos bordélique sur les projets ? ARRRG

Vous avez quelques doutes existentiels sur votre futur sentimental ?

Bon, elle m'a grillé, c'est sûr, tout le monde m'a grillé. Mais elle ne me montre pas de signes qu'elle veux plus que de l'amitié. Mais elle ne me montre pas non plus de signes qu'elle veut moins. Mais alors... ARRRG

Vous avez quelques doutes existentiels sur votre existence même ?

Aïe, mais j'y pense, la vie continue, et mes rêves ne se réalisent toujours pas tous seuls par magie. Mais alors... ARRRRRRRRRRG


Pas de doutes, la folie vous guette !!!

Pas grand chose à faire, soit vous laissez la vie s'écouler et ne laisser que de tristes regrets, soit vous vous décidez enfin à prendre votre courage à deux mains et entreprenez enfin les 3 grands chantiers du moment :
- Bossez réellement de manière professionnelle pour enfin prendre du galon
- Investir vos projets persos pour en faire quelque-chose de concret
- Et surtout lui dire ce que vous ressentez réellement bon sang, c'est pas si compliqué que ça.

ah la la, ils n'ont vraiment plus de courage ces petits jeunes.


WHAT DA FUCK vous avez dit ?

dimanche, avril 03, 2005

Loi 1905, douce utopie...

Hey,

je ne sais pas vous, mais moi ça m'a choqué. Hier midi encore, le journal de la radio d'état a commencé avec 11 minutes de retard.

11 minutes !

Et pendant ces 11 minutes, devinez de quoi on a parlé ?

Et bien du Pape évidement. Non non, il n'était pas mort, ça, ça s'est passé beaucoup plus tard dans la soirée. Et oui, même pas mort qu'on en a parlé, parlé, parlé, encore et encore, trouvant toujours quelque chose d'inintéressant à raconter. Non, je suis sûr qu'il n'y a aucune catastrophe en ce moment dans le monde, sinon ils en auraient bien parlé en priorité par rapport à des sujets aussi passionnants que En Pologne les gens prient pour le Pape ou bien encore Regroupement dans l'église de Saint-Poullens-des-Malcottes pour surmonter cette dure épreuve.

Bon, depuis quelques heures il est mort. Paix à son âme lui qui y croyait. C'est aujourd'hui l'occasion de remplacer l'ensemble des programmes par des émissions plus ou moins improvisées avec des débats soporifiques, des sujets à l'intérêt nul et des directs qui servent avant tout à meubler le vide des ces émissions. L'occasion de voir l'habituelle file d'hypocrithes et fidèles poussant chaque jour la limite du ridicule. Non, sérieusement, leur "représentant" qui était depuis des mois une parodie plus qu'autre chose, un pantin inarticulé don la seule chose qu'il provoquait encore était de la pitié. N'est-il pas mieux maintenant qu'il ne souffre plus ?

Bon, dans quelques heures nous allons pouvoir respirer avec la mort du "roi" de Monaco. Mais bon, devant cet étalage médiatique autour du représentant de l'église catholique, on ne peut évidement que se poser la question de la séparation de l'église et de l'état. Oui, ça en fera peut-être rire certains d'entre vous, mais en France on n'est sensés être un peu plus laïques que certains états, ce qui pourrait laisser entendre que l'on ne monopolise pas autant les journaux d'état pour des informations qui ne concerne qu'une partie des citoyens moins importante que ce que l'on cherche à nous faire avaler de force.

Vous imaginez la même ferveur journalistique à la mort du Dalaï Lama, Raël ou Shigeru Myamoto ?

Non bien évidement. Les personnes concernées seraient tristes, auraient des pensées émues pour leur idole et n'iraient pas embêter à tout va la totalité de la population.

Ah la la, si seulement la presse était plus honnête que ça, nous aurions droit à des commentaires et des reportages plus rigolos, par exemple :
"Et tout de suite nous allons rejoindre un athée pour avoir son avis. Alors monsieur, votre sentiment ?"
"Et bien écoutez, très sincèrement, je m'en branle royalement, par contre je suis au chômage et personne ne m'embauche à cause de ma couleur de peau si ça vous intéresse ?"
"Ah non désolé, nous on fait du bidon, pas du journalisme"

Bon, avant de vous laisser repartir, un ptit conseil, lisez Traité d'athéologie de Michel Onfray, et commencez à réfléchir, vous verrez, au début ça paraît terrifiant d'utiliser son cerveau, mais au final on se rend compte que ça peut être très utile !