Add this site to your start page

mardi, septembre 27, 2005

Lost in my head

YOUHOU

je n'y croyais plus, mais si, enfin, ce soir :

Mon premier rendez-vous avec une fille de Meetic !

Je n'y croyais plus.
Bon, en même temps il faut que vous sachiez que je suis à l'heure actuelle le seul connard qui n'a pas compris que sur ce site il fallait utiliser les chats et non les mails parce que les nanas ne les lisaient jamais.

Quelle surprise donc de voir une asiatique plutôt mignonette flasher sur moi. Tant mieux d'ailleurs puisque j'en étais arrivé au point de me demander si je devais me faire imploser mon testicule restant ou bien créer le site jeneniquepassurmeetic.free.fr (NDLR: hey, personne n'a pris l'url encore !)

Rendez-vous sur paris, station qui m'arrange nickel.

Le temps d'envoyer bouler tous mes collègues, de prendre mes affaires en douce et de partir par la petite porte du fond, et me voilà sorti à l'heure, aussi incroyable que cela puisse paraître.

J'arrive un peu en avance sur le lieu du rendez-vous et j'attends.

J'attends...

j'attends....


j'attends....



j'attends....




Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz


Soudain une voiture qui passe en trombe me réveille en sursaut !
Passant sur mon passage, les vitres teintées latérales s'abaissent légèrement et un objet blanc m'est balancé à la gueule.

Un peu sonné, je regarde néanmoins à quoi ressemble le projectile.

Étonnant !

Il s'agit d'un petit lapin Duracell sautillant sur place et tenant à la main une enveloppe.
Chose encore plus étrange, mon pseudo Meetic est marqué au dos.
Je l'ouvre pour voir...

Cool, un rébus.

Alors, le premier dessin, je reconnais, c'est un révolutionnaire. Mais lequel ? Je les confonds tous. On dirait Robespierre... Oui, ça doit être lui.

Le deuxième est encore plus facile, c'est une paire de fesses.

Robespierre fesses.

Mais qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ?

Mystère. Mais au moins j'ai trouvé une occupation en attendant la miss.
21H arrive. Puis 22H. A 23H je me décide enfin à admettre qu'elle ne viendra pas au rendez-vous de 15H...

Ah, excusez-moi chers lecteurs, on sonne à ma porte. Tiens donc, mon voisin d'en face.
"Ca ne vous gêne pas si j'essaye de dormir avec votre musique à fond ?"
"Non non, c'est bon, ne vous inquiétez pas pour moi"

Bon, où en étais-je donc...

Ah oui. Un peu furieux donc, je rentre chez moi.

Que faire donc, l'épisode 2 de la saison 2 de Lost ne commence que mercredi dans al nuit. Je ne vais quand même pas regarder le premier épisode pour la 7° fois.

"We need to enter the hatch Jack !"

Oh zut, il s'est lancé tout seul.

Bon juste le début alors.

72 heures passèrent. Les infirmiers, alertés par l'entreprise, retrouvèrent un corps inanimé allongé sur le tapis, un peu de bave séchée autour de la bouche. Quelques premiers secours d'urgence, le temps de s'assurer que le sujet était encore en vie, et les infirmiers amenèrent le type sur une civière vers l'ambulance.

Roulant à travers la ville encore endormie, le véhicule s'arrêta devant une discrète clinique de la région parisienne. L'ambiance était calme en cette heure matinale et les infirmiers amenèrent sans difficultés le paient vers la salle des urgences du premier étage.

Ce qu'ils ignoraient, c'est que l'esprit qui habitait le malade n'était pas le même que celui qui leur avait été demandé de transporter. Drogues, alcool et frustrations avaient engendré une mutation avenue déjà une fois. Celui qui allongé se laissait tranquillement transporter vers sa destination n'était plus le même...

Horreur et damnation
misère et malédiction
de Pigeon mon signe astrologique chinois passe à Rat
Je deviens désormais une terreur pire qu'un malfrat
Dans mon esprit pervers scintillent mille ignominies
Pour en pas souffrir avec moi, il vaut mieux aimer la...

Dring
encore ? C'est pas vrai.
"oui, je voulais savoir si ça ne vous dérangeait pas de baisser un peu votre chaîne stéréo ?"
"heu non, pas de soucis"

Hop, je passe de 17 à 16.5, comme ça tout le monde est content.

Bon, on j'en étais déjà ?

Ah oui...

Tremblez mortels
Tremblez immortels

Je suis...

SON ALTESSE SATANISSIME !

Enfin, là je suis surtout attaché avec des câbles à un foutu brancard.

"Tiens donc, qui revoilà !"

Hum, cette voix familière ne me dit rien de bon...

TO BE CONTINUED
Là j'ai sommeil et j'ai bu, alors

jeudi, septembre 22, 2005

What da fuck ?

Zut alors, un ogre mangeur de contenus qui s'est baladé sur le site ?

Non, juste l'auteur du blog qui préfère dégager quelques textes pour le moment avant de se décider sur la tournure des textes à venir.

Dommage, j'aimais bien, mais parfois quelques mesures de précaution s'imposent parfois.

Peut-être à bientôt sous d'autres formes d'aventures.

Son Altesse Satanissime

mardi, septembre 06, 2005

Des vacances bien comme on les aime

Une semaine...

Oui, c'est trop court, pas assez long pour se détendre et se mettre réellement dans un esprit "vacances", mais une semaine de congés est toujours agréable à prendre, surtout quand elle permet de retrouver la famille, les amis et les cocktails pas chers.

Ma seule crainte était pour mes plantes chéries, à savoir mes bambous, mes deux bonsaïs et ma plante carnivore de 1m40 de haut (très pratique contre les témoins de Jéhovah). Comment mes petites chéries allaient-elles survivre sans arrosage quotidien et surtout une petite discussion nocturne avant une nuit de sommeil plus ou moins longue.

Heureusement pour moi, Tsuki était au même moment à la recherche d'une personne qui aurait pu héberger 2 de ses anciennes étudiantes américaines de courte visite à Paris.

A la base, je dois l'admettre, j'étais ,très réticent.

"Tu comprends Tsuki, prêter son appartement, à deux inconnues qui plus est, n'est pas une décision facile à prendre. Outre cette impression d'avoir son intimité violée, certes à un faible niveau, d'autres blocages avant tout psychologiques se posent. En premier lieu la peur de la propriété des biens potentiellement menacée, même de manière involontaire. Vaisselle, mobilier et bien de consommations courants sont à la merci d'un accident, le plus souvent causé par une mauvaise manipulation qui pourrait altérer leur état. Mes craintes sont plus fortes pour certains équipements de valeur plus importante et généralement liés au plaisirs électroniques. Mes autres incertitudes concernent d'éventuels troubles au voisinage que pourraient provoquer les personnes dont tu me demandes l'hébergement. Dans ces conditions d'hésitations qui touchent ma personne, comprend bien cher ami que je me vois dans l'obligation de te refuser cette faveur, sauf fait exceptionnel qui viendrait modifier positivement ma façon de voir les choses."

"L"une des deux filles est pom pom girl."

"Tiens, voilà les clés de mon appart."

Le soir même je regrettai amèrement cette décision, non pas vis à vis des filles, mais parce que je ne partais que 3 jours plus tard et que j'étais donc coincé comme un con devant mon immeuble. Heureusement mes clés me furent rendues une heure après et je pus finir ma semaine tranquillement (enfin, dans les conditions catastrophiques de mon précédent post plutôt).

Une idée originale m'étais venue à l'esprit en regardant une comédie américaine pour ados "Et si j'installais des caméras de surveillance pour vérifier qu'il ne leur arrive pas un problème pendant qu'elles dorment ?"

Cela partait après tout d'une bonne intention, vérifier qu'elle ne soient pas là un soir où un cambrioleur s'infiltre dans la chambre ou pouvoir les prévenir si pendant leur sommeil un déluge provoquait une inondation (oui je suis au 3° étage, et alors ?).

J'assiste ainsi à leur installation dans l'appartement, amenées par un autre ami qui en se précipitant vers el frigo à la recherche désespérée d'une boisson fraîche et tombé nez à nez (!) avec mes magnets qui font du bruit rigolo quand ils roulent et s'est donc mis à joueur avec.

Les américaines découvraient les lieux et il semblait déjà qu'une des deux faisait la gueule. La Pom-pom girl était contente et s'amusait des tonnes de petits gadgets inutiles qui encombraient l'appart. L'autre semblait au contraire moins enthousiaste en admirant mon tableau de Gigger qui traînait contre un mur en attendant un éventuel accrochage.

L'installation se termine, tranquillement, le temps de poser de côté la dizaine de sacs /valises / malles qu'elles avaient ramené des US (4 mois en France, il faut faire des réserves vu que nous n'avons ni eau courante, ni savon comme le sait tout bon citoyen américain blanc bien pensant et républicain) et les voilà parties pour faire un tour en ville.

Arrive enfin le soir, me voilà connecté à mon ordinateur, ainsi que mes amis, toujours pour des raisons de réactivité en cas de soucis quelconques.

La webcam était correctement branchée, le réseau des réseaux fonctionnait bien, la qualité d'image suivait, de même pour le son, tout était réuni pour une séquence vidéo d'excellente qualité.

Tranquillement installé, la fièvre promise montant petit à petit, le spectacle commençait.

Oh oui mes jolies, montrez moi ce dont vous êtes capables.

Les voilà donc toutes les deux, côte à côte, sur mon lit, dans des tenues certes peu sexy pour le moment, mais cela ne faisait qu'augmenter la hâte de les voir sans.

Huum, étonnez-moi mes jolies, poussez votre imagination le plus loin possible.

A peine ai-je énoncé ces viles pensées, que les demoiselles se relèvent un peu, réajustent les coussins et...


et...


...et commencent à lire ?

C'est quoi cette merde ?

Serait-ce un livre érotique, des contes coquins, des guides au libertinage qui leur permettrait de se chauffer un peu intellectuellement avant de passer au stade physique ?

Après une heure à poireauter, j'en avais déduis que non.

Soudain, une lueur d'espoir, voici la grincheuse du duo qui se lève, réajuste sa tenue de nuit et s'apprête à parler.

Hé hé, quelle proposition indécente va-t-elle lui faire....

"J'ai soif. Tu veux un verre d'eau ?"

Ce n'est pas vrai, je suis tombé sur 2 puritaines ou quoi ?

Je croyais avoir perdu tout espoir de me rincer l'oeil, quand soudain tout s'enchaîne :

la pop-pom girl se tourne sur le côté, émet un petit rire et s'exclame
"Hé hé, tu es une petite coquine toi dis-moi ?"
"Pourquoi ça ?"
"Tu avais peur de t'ennuyer pendant ces 6 jours à Paris si tu ne l'emmenais pas ?"
"Emmener quoi ?"
"Bein ça !"

Et la voilà qui exhibe un magnifique godemichet d'un noir luisant et d'une longueur fort provocatrice de désirs intimistes avec l'objet.

YES !
Que la fête commence !
(tout de même, cette quéquette en plastique, ça me dit quelque-chose....)

Et contrairement à mes attentes :

"Quoi, mais tu es folle, jamais je n'utiliserait de tel objet. C'est totalement contre nature ! Et de plus, encore plus grave, c'est totalement à l'encontre des recommandations de notre bien aimé révérend Stevenson ! Jamais je ne pourrais désobéir à l'un de mes voeux les plus fervents qu'est le refus de céder à la basse tentation d'auto-satisfaisance ! C'est pour moi quelque-chose d'aussi malsain et d'aussi inimaginable que le sexe avant le mariage. Beurk, partager son corps avec un inconnu qui n'est pas l'homme de ta vie et le père de tes enfants, mais quelle horreur. Tu imagines alors avec un... un... enfin, ce truc !"

"Mais alors d'où est-ce qu'il vient ce truc ?"

Là bizarrement la qualité de la vidéo et du son avaient baissé d'un cran. Un bref coup d'oeil m'avait permis de d'observer à ma grande surprise que le nombre de connectés à la webcam était mystérieusement passé de 3 à 5000 utilisateurs.

"Où était-il avant ?"
"Je l'ignore, je l'ai trouvé là, par terre, près de ce mur. Tiens, d'ailleurs, il a l'air bizarre ce mur."


Oh non, pas CE mur.

"C'est bizarre. Regarde, on dirait qu'il y a comme une sorte de trappe cachée dans le mur !"

Oh non, pas la trappe !

En quelques secondes, le mal était fait.
La trappe était décelée, et devant un nombre d'internaute sans cesse grandissant, je voyais les deux filles extraire lentement et observer avec de grands yeux les nombreux objets inavouables avec lesquels j'assouvissais mes nombreux fantasmes :

Mon fouet...

Ma combinaison en cuir...

Mon masque à gaz...

Mon bras en plastique...

Mes posters dédicacés de Lorie...

et surtout....

...ma peluche taille réelle d'un caniche nain à moitié déchiquetée par des traces de dents et de griffures.

La cheerleader semblait plus amusée qu'autre chose, mais l'émotion opposée semblait transparaître sur le visage de la coincée. D'ailleurs quelques secondes suffirent à le prouver :

"Arg, mais où m'as-tu emmenée ? Nous sommes dans l'antre d'un être pervers, obsédé et dégénéré [NDLR : pas faux] qui a des occupations malsaines. Oh Jésus-Christ notre sauveur, sauves-moi de ce lieu de péché et de vice ! ! ! "

Mais le fils de Dieux apparemment à 23H 30 avait autre chose à branler que de se préoccuper d'une pleurnicharde cérébralement déficiente et la pauvre se retrouvait donc sans précieuse aide divine.

Elle était pétrifiée, comme gelée par un souffle d'immobilisme et surtout la terreur que le moindre mouvement pouvait déclencher des actions irréparables pour sa santé physique et mentale. Seul son regard était autorisé à démontrer un semblant de vie en cet être perdu et déboussolé, mais hélas il semblait comme attiré par tout ce qui pouvait conforter son opinion négative de ma personne :

Mon collier à pics, ma place pour Eminem, mes cds de Marilyn Manson, mes dvds d'Alien, mes jeux vidéos...

Lorsqu'elle aperçu le volume 6 d'harry Potter qui traînait près de la lampe de chevet, un signal d'alarme s'enclencha dans sa petite tête pour lui ordonner un dernier geste salvateur : Fuir de mon appartement en courant et en hurlant.

"Je peux encore sauver mon âme, vite, il me faut une église !"

Le couloir, la porte,les escaliers, la porte, tous ces obstacles naturels furent traversés sans encombre, mais arrivée dans le préau de mon immeuble, au deuxième étage, une épreuve terrible à laquelle elle ne s'attendait pas barrait son chemin : un habitant de l'immeuble d'origine extra-communautaire géo-localement méditerranéenne.

Et là c'était trop. Al-Quaeda, le terrorisme, l'invasion islamique, l'attaque des infidèles contre le peuple élu catholique, tous ce dont son président lui avait parlé à la télévision remontait à la surface de son cerveau. Les larmes coulaient à flots sur ses joues.

D'une voix tremblante, elle murmura "Mon dieu, pardonnes-moi pour ce que je vais faire, accompagne notre bon président dans la mission divine que tu lui as confiée, mais je ne peux plus résister dans ce monde maculé".

Et dans un dernier Avé Maria elle prit son élan et se jeta dans le vide avant de s'écraser en s'empalant lamentable dans une moto-crotte stationnée malencontreusement sur le trottoir.

Sa copine, qui avait assisté à toute la scène de ma chambre, poussa un petit cri de surprise, resta choquée quelques secondes, puis sorti son portable de son sac et appela Tsuki :
"Coucou c'est moi. Désolé de te déranger, mais je crois que je ne vais pas rester dans cet appartement, je suis toute seule maintenant. Tu pourrais venir me chercher demain matin ? Oui ? Ok, c'est cool, je te remercie. Bonne nuit."

Toutes nos actions de préparation d'appartement, nettoyage et achat de provisions, tout ça pour seulement une nuit, décidément, cela faisait cher payé de notre personne.

Mais bon, les évènements avaient été de nature fort dramatique, je pouvais concevoir que la survivante ne souhaitait pas rester plus longtemps en ces lieux.

Je tiens à signaler que ces faits sont totalement authentiques, ne vous laissez pas avoir par des versions fantaisistes et bricolés sous l'emprise de l'alcool par Tsuki sur le pourquoi du comment ces deux personnes ne sont restées qu'une nuit chez moi.

Malgré tout cela ne m'a pas empêché de passer une semaine agréable en mes terres non-natales mais mi-originaires.

Ma seule inquiétude venait de la suite de mes aventures.

C'est vrai, des évènements si extraordinaires qui se produisent, je ne vois absolument pas ce que le quotidien pourrait inventer d'original ou tout du moins de suffisamment anecdotique pour que cela constitue matière à écriture ?

Mais ce que Son Altesse Satanissime ignorait, c'est que la rentrée qui l'attendait serait riche en évènements désastreux et heureux.

Non folie, ce n'est pas pour demain que tu seras oubliée au fin fond d'un placard. Ton aide sera encore précieusement utile pour les prochaines aventures qui attendent nos lecteurs.

Mais ça, c'est pour une prochaine fois ;)