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mercredi, septembre 22, 2010

De l'art de la tolérance

Une fin d'après-midi comme les autres, à l'exception que le temps était plutôt agréable.

Je décide de rentrer par les quais, historie de profiter de cette fin de période où il fait encore clair en rentrant du boulot.

Quoi de plus agréable que de marche le long d'un fleuve et de profiter du doux son de l'eau ruisselante ?

Hum, l'idée n'est hélas pas des plus astucieuses car nombre de personnes se prélassent sur les bancs publics qui bordent mon chemin : drogués, chômeurs, drogués, sans abris, racailles irlandaises et ici et là, quelques drogués.

Oui, Dublin à l'exploit de contenir plus d'addictes à l'héroïne que Paris et New-York réunis et bizarrement, à chaque fois que l'on me sort la statistique, je ne suis pas étonné...

Marcher le long des quais n'est pas si long, 10/15 min tout au plus, mais hélas ce défilé de tout ce que la misère humaine comporte de plus humiliant, parfois de dégradant n'aide pas à la prolifération d'idées joyeuses.

Empestement d'alcool à 15 mètres, habillement douteux, regard vide, quête tous les 5 mètres pour une piécette par des personnes en chaussures de marque, ne manquent que des utilisateurs de Vista et des témoins de Jehovah pour rendre encore plus sinistre le tableau.

Chaque pas qui me rapproche de mon domicile suit également un chemin qui va de la pitié à l'exaspération jusqu'à finir par de la haine.

Arrivé devant chez moi, gonflé de pensées ultra négatives, une ultime apothéose pour compléter la farandole :

Deux jeunes femmes dont une légèrement habillée, gloussant avec deux types au QI médian fort probablement peu élevé, le tout en fumant quelques joints et sirotant de la bière. Petite cerise sur le gâteau, une petite fille dans les 4 ou 5 ans dansant au son d'une radio sans pile d'une façon assez équivoque, laissant penser qu'elle sera aisément jeune mère au détour d'une soriée en discothèque fortement alcoolisée.

La coupe était pleine, la haine ruisselait de tous les pores de ma peau, le dégoût saignait de mon nez et de ma bouche, l'envie de baffer et de fracasser pénétrait tous mes muscles...

Et soudain....

Les deux filles se sont regardé et avec une insouciance fort incroyable ont commencer à s'embrasser.

Encore

Et encore.

De plus ou moins courts baisers sensuels bien que fort trop peu français à mon goût, le tout devant la petite fille prenant là son probblement premier cour d'homosexualité lesbienne.

Et bien figurez-vous qu'à ce moment précis, toute ma haine, pfiùùù, envolée !

Comme quoi, la tolérance, ça tient vraiment à rien !



Voilà voilà, c'était une petite mise à jour rapide, vu que j'ai reçu certaines pressions de certaines lectrices (qui doivent pousser un soupir d'exaspération en lisant cette note et en se disant que décidément les hommes sont vraiment tous des pervers, mais non pourquoi ?) mais oui je sais, d'autres notes à venir un jour prochain, notamment sur la sécurité en avion, e le sens bien ce sujet.

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