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dimanche, octobre 21, 2007

Le doute du dimanche soir...

Est-ce que demain lors du point équipe nous aurons droit à la lecture de la lettre de Guy Moquet par notre chef ?

Mystère...

lundi, octobre 08, 2007

Les aventures dirigées : Chapitre 2

Oui, agir, et vite.

Agir, ce simple verbe composé de la racine agir et de.... bein en fait c'est tout mais ça suffit amplement !

Voyons, le problème est simple. Mes cheveux ont une couleur et celle-ci ne me plaît pas.
Qu'est-ce qui pourrait bien modifier cette composante colorielle de ma chevelure ?

Bon, écarter tout ce qui représente potentiellement un danger pour ma personne, comme flammes, fer à repasser ou encore électricité.

Non, il me fallait bien trouver un objet créé pour cela à la base.

Une fouille rapide de ma trousse et je tombe sur les objets suivants :
Des ciseaux : non, pas une problématique de taille
Un crayon : non, pas assez bon pour durer
Une gomme : non, trop con ça ne ferait rien


Enfin je tombe sur l'objet tant convoité : Un marqueur indélébile pour CéDéRoms !!!

Mais pas question de faire ça n'importe comment. Il me fallait méthode et organisation.

Je file chercher une pince à épiler et un miroir, m'assied et c'est parti pour un premier test.

Je fixe intensément mon visage ton en essayant de ne pas succomber à mon propre charme (dur, très dur....), m'approche délicatement d'un cheveu, l'attrape en moins de trois tentatives, tire dessus pour l'écarter des autres et... l'arrache.

Zut, cette opération risque décidément de demander plus de minutie que prévu à son origine.

D'autres tentatives se soldent par le même résultat, puis petit à petit, je prend le coup de main et m'améliore. Enfin, je les arrache toujours, mais réussi à les colorer.

enfin, après 10 échecs infructueux, je parviens à colorer dans son ensemble un cheveu et à le laisser fixé à mon crâne. Je savoure ma victoire à l'aide d'un Vodka sour puis me remet à l'oeuvre.

Je reprend un cheveux, le colore, et savoure ma deuxième victoire. Ah non le con, c'était celui que j'avais déjà coloré.

Je m'y attaque plus sérieusement. Car c'est super important, il s'agit là d'une question de vie ou de...

vie....

Oui mais en brun !

C'est super important !!!

Non ?

Bon, vous ne pouvez pas comprendre de toute manière !

Cette fois c'est une minutie d'horloger suisse que j'utilise pour cette tâche sensible.
Chaque cheveux est méthodiquement frotté contre la matière poreuse du marqueur.

De temps en temps le stylo ripe et dévie sur mon visage, mais je n'ai pas le temps de m'en soucier.

Je suis fixé et concentré. Mon regard est fixe vers le miroir qui me renvoie la vision des mes cheveux s'obscurcissant sous les effets de mon travail.
Mes yeux me font mal à force de rester fixes.
Je sens l'un des deux qui gonfle. A force de regarder si intensément mon crâne j'ai l'impression d'avoir un cheveu gravé dans mon oeil.

En fait j'ai réellement un cheveux dans l'oeil.

Je m'empresse de l'enlever et continue.

Petit à petit j'obtiens de plus en plus de difficultés à peindre mon cheveu.

Je passe à deux couches pour obtenir un résultat satisfaisant.
Puis trois couches.

Mais enfin, que se passe-t-il ?

Oh le con, je n'y avais pas pensé, les réserves d'encres ne sont pas infinies.
Je me dépêche, commence à bâcler mon oeuvre, mais non, il est trop tard, inexorablement mon outil fini entièrement vidé de sa substance et je me retrouve contraint d'arrêter.

Bilan d'avancement ?

Seule la moitié de mon crâne est enfin à la couleur voulue.

Me désintéressant pour la première fois je constate également que mes coups mal visés m'ont décoré cette même moitié du visage faisant de ce profil le sosie d'un parfait guerrier maori ! (A l'exception de la pigmentation de la peau et surtout à 75 kilos de muscle près).

Bon, j'espère au moins que cela ne m'a pas pris trop de temps.

Bon, il n'est que 3 heures du matin, je m'étais mis à l'oeuvre à 23H j'ai donc passé un temps raisonnable.
Toutefois, un détail sur la date m'intrigue.
Non, pas possible, ma pendule doit déconner, il me faut des éléments scientifiquement fiables pour vérifier cela.

J'ouvre ma boite mail pro et surtout vérifie mes feeds sur facebook.

Horreur et damnation, ce ne sont pas 4 heures mais belles et bien 28 heures consécutives que j'ai employées à la tâche.
Et d'après les mails d'insultes mon absence a bien été remarquée...

Je plonge immédiatement dans mon lit et plonge dans le plus profond des sommeils, sans me douter de ce qui m'attendait le lendemain...