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lundi, septembre 22, 2008

3 bonnes raisons pour lesquelles je ne voterais pas pour Barrack Obama aux prochaines élections US

Devant la multitude de sondages et de débats des jours actuels, il me semble intéressant d'expliquer pour quelles raisons le candidat Obama n'obtiendra pas mon bulletin de vote :

1) Je ne suis pas citoyen américain. Et d'ailleurs quand j'y pense, la quasi totalité des habitants français ne le sont pas. Alors arrêtez de nous demander pour qui on va voter, nous les français, la réponse est : "personne !"

2) Dès qu'un candidat américain est soutenu par les français, il perd. Et c'est d'autant moins de chance qu'en général on a une nette préférence pour le moins con des deux. Alors si vous soutenez réellement Obama, surtout ne dites rien, éloignez le plus possible la scoumoune française, c'est le meilleur soutien que vous puissiez lui faire

3) Même si les américains ont toujours une (trop) grande mainmise sur le reste du monde, et les répercussions de leur crise pustilencielle le prouve encore, ça reste une élection qui concerne avant tout les américains, à savoir un autre pays, dans un autre continent.
On a peut-être d'autres choses plus importantes et plus proches à connaître ou auxquelles s'intéresser comme certains gouvernements liberticides dans des pays voisins ou l'avancement de l'Europe des transports, bref, des trucs plus susceptibles de nous toucher prochainement.

Mais bon, c'est ainsi, les médias préfèrent détourner gentillement notre attention sur des sujets Oh cmbien pationnants...

Après tout l'homme est né pour subir, pas pour décider.

mercredi, septembre 03, 2008

Le moyen le plus rapide de relier un point P à un point M

Quel doux bonheur de revenir de vacances, d'ouvrir sa boite aux lettres et de trouver...

une lettre du trésor public.

Difficile de ne pas les imaginer machiavéliques quand je vois le montant qu'ils me réclament :

666 euros !

Au moins ils annoncent clairement la couleur.

Ou alors c'est un message subliminal. Celui d'un lecteur de mon blog voulant me rappeler qu'il est impatient, comme vous, de lire la suite du précédent post.

Je sais, je sais, vous attendez tous avec impatience de savoir comment se sont terminées mes folles aventures lorsque l'on a voulu me dégager en régie.

Patience, patience, c'est pour bientôt.

Bon, pour vous patienter, voici une petite devinette :
"Qu'est ce qui est rond, marron et qui contient une demande d'augmentation et deux rencards ?"

Hum, quoi que c'est un peu trop vulgaire, vous méritez un peu mieux.

Bon, alors de quoi est-ce que je peux vous parler ?

Du mariage magnifique auquel j'ai assisté et durant lequel j'ai pu vivre ma première expérience de comique sur scène ?

Non, je ne suis pas sur un skyblog non plus, je dois trouver plus croustillant, quelque chose de bien poisseux et de plus croustillant à lire.

Voyons voir, qu'est ce qui peut arriver à beaucoup de monde mais qui doit forcement se passer de manière foireuse quand je dois le faire.

Mais oui voyons, prendre l'avion.

Et oui, car après des semaines au boulot horribles à la limite de la folie (bon, j'ai l'air d'en rajouter là, mais l'idée était à peu près celle là) je me suis accordé tout de même deux semaines de congés en Italie pour voir la famille et accessoirement picoler à moins de 12 euros le cocktail.

Je les attendais avec hâte ces putain de vacances, vraiment.

J'avais encore trois jours à tirer avant d'enfin savourer ce repos mérité quand voilà un coup de fil de voyage SNCF.

"Oui bonjour, voilà, on est un peu embêtés, mais votre vol pour Milan a été annulé"
"..." (<- silence peu équivoque mais dégageant toutefois un subtil mélange de haine, d'envie de meurtre et de destruction de l'espèce humaine"
"Mais on a deux alternatives sinon, la première serait de partir le jour d'avant..."
"Et tu me niques un mariage"
"...heu, sinon vous pouvez partir 6 jours après..."
"Et auquel cas je nique une semaine de vacances. Non, je dois partir impérativement ce jour là, il doit bien y avoir une manière que ça se fasse, non ?"

Silence embarrassé à l'autre bout du fil. Je sentais que mon interlocutrice ne voulait pas me dire qu'il existait bien une autre alternative convenant à mon choix calendaire souhaité.
Je la sentais tiraillée entre me dire la vérité, au risque d'une réaction incontrôlée de ma part, et me mentir, ce qui allait l'encontre sans doute d'une certaine forme de morale chez elle.

Pourtant c'était une femme, le mensonge était donc quelque-chose de naturel chez elle.

Je décidais de l'aider

"Bon, écoutez, je suis sûr que votre ordinateur vous propose une autre solution. Vous pouvez me le dire, je ne pense pas que cela pose un problème ou un autre, je suis prêt à écouter en toute quiétude votre proposition."
"Bein c'est à dire..."
"oui ?" (elle mordait, bon signe)
"en fait j'ai bien un autre vol à la date que vous voulez.."
"bein parfais alors, où est le problème"
"Votre vol fait escale à Naples."

"QUOI, ESPECE DE SALOPE, T'AS PAS D'IDEE PLUS CONNE ? TU VEUX QUE JE SOIS DEPOUILLE ET QUE JE PARVIENNE NU COMME UN VERS EN PADANIE, VIVANT SI JE SUIS CHANCEUX ? T'ES VRAIMENT QU'UNE GROSSE TRUIE"

Bon, on va dire que j'étais un poil surmené ce jour là et que mes préjugés et mes pendants sexistes ont peut-être légèrement pris le dessus.

On parvient à un accord, après que la pisseuse, heu, je veux dire l'opératrice ai finit de pleurer.

J'acceptais malgré moi de prendre ce trajet, sauf si je trouvais un vol plus avantageux.

Air France : 600 euros l'aller simple
Alitalia : 600 euros l'aller simple (vive la concurrence)
Ryan Air, pas cher du tout mais signifie se lever aux aurores pour aller à pattes en plein Paris prendre un bus qui m'emmène dans une région au Nord pour prendre un avion qui m'amène pas tout à fait à côté de ma destination italienne souhaitée

Easy jet : parfait ! Horaires, date, nickel !
J'arrive à la page de paiement et... bizarre, j'ai comme la légère impression qu'il manque quelque-chose.
Ah oui, c'est tout simplement le petit cadenas qui me dit que je peux rentrer mon numéro de carte bleue sans flipper de le voir balancé ensuite sur plein de forums russes et pakistanais.

Sympa. Seules alternatives de paiement proposées :
Appeler un numéro surtaxé à plus de deux euros la minutes (ce qui risque vite de revenir aussi cher qu'un vol avec une compagnie nationale)
Ecrire mon numéro de carte bleue sur un petit bout de papier, l'accrocher à un pigeon voyageur ou à un ballon rouge et souffler très fort dessus en direction du centre de résa d'Easy jet

Bref, malgré moi je le savais, j'allais devoir accepté ce foutu vol Meridiana avec escale à Naples.

Chose rigolote, pour faciliter les choses, on ne m'avait pas envoyé de nouveau billet électronique, il allait donc falloir que je me débrouille avec mon ancien billet du vol annulé et un autre mail ultra protocolaire puisqu'en gros il y avait écrit dessus "t'as bien ta place sur le vol pour Naples Billoute"

Je le sentais bien cet aller dans le pays transalpin.

Le jour L, car c'était un lundi et non un jeudi, me voilà donc partant de ma noble ville de banlieue en direction de l'aéroport Charles de Gaule, terminal 3.
Vous savez, le terminal où il n'y a rien à part tous les radins qui voyagent sur des compagnies à pas trop cher.

Voilà, j'en faisais bien partie.

Arrive enfin le moment de l'enregistrement, et me voilà à faire la queue avec un abruti qui m'est rentrée 5 fois dedans avec son charriot. Bizarrement il a du sentir qu'à la 6° j'enclenchais une démarche d'égorgement parce qu'il s'est malheureusement arrêté.

C'est long ces files d'attente. D'un ennui.
La seule occupation est de regarder l'écran situé au dessus du comptoir, celui avec la destination d'indiquée.
Oui je sais, c'est inutile, ça ne change jamais.

Ah si, ça a changé à un moment.

Lorsqu'a été annoncé un retard de 50 min

Vite, de vieilles notions de mathématique enfouies dans les profondeurs de ma connaissance remontent d'un coup.
Alors, 45 min de temps pour faire le changement, avec un retard de 50 min, c'est égal à... -5 min pour me transférer dans un nouveau vol.

Ok, pas de doutes, ça va être la merde !

J'arrive enfin pour déposer mon sac de voyage, celui avec les vêtements sales et les trucs qui ne sont plus autorisées dans le sac passager, explique mon cas, et obtiens effectivement une confirmation : ça va bel et bien être la merde !

Toutefois, on me fait une fleur, mon sac a l'assurance de voyager jusqu'à bon port.
J'explique que j'aimerais plutôt qu'il arrive au bon aéroport.

Du coup pas trop d'explications, je sais juste qu'arrivé à Naples je dois sortir du terminal et me réenregistrer là bas, pendant que mon sac profiteras du salon lounge bagages et sera directement transporté dans le deuxième avion.

Passage aux détecteurs de métaux, achats au Duty Free, tentative de connexion au réseau wifi de l'aéroport (si si, ça fonctionne, mais à 6 euros la demie heure je pouvais peut-être me permettre d'attendre pour consulter mes mails) et longue attente pour embarquer.

Arrive le bus, tous les passagers serrés, petit tour de piste et nous voilà enfin arrivé à notre couco... véhicule.

Un magnifique avion, ou du moins quelque chose qui l'a été, tout blanc, sans le moindre logo sur sa carlingue.

Bref, on sentait l'avion de secours pour compagnie en rade de vaisseau.

L'intérieur était du même acabit : parois écartées qui laissaient entrevoir l'intérieur de la carlingue, plus d'eau au robinet des toilettes (mais qui de toute manière est assez con pour se laver les mains après s'être purgé ?) et matériel passablement usé et abimé.

Petite touche d'artisanat tout de même, l'intérieur en plastique à pois blanc avait été écorné sous l'un des hublots. Afin de faire comme si de rien n'était, les techniciens avaient cru bon tenter de masquer la râpure en ajoutant au blanco des petits ronds blancs, qui n'avaient par conséquence pas tous la même taille ni le même espacement.

Magnifique, une oeuvre d'art à lui tout seul.

Parcours heureusement sans problèmes, excepté l'impression d'être au cinéma lorsque j'ai déboursé 3 euros pour une pauvre canette, arrivée à Naples où je m'échappe enfin de la carlingue content d'être sain et sauf.

Je sors en vitesse, grille tous les passagers, n'ayant pas à récupérer de bagage.

Je tombe sur une première hôtesse. Lui explique mon problème, et me répond gentillement d'aller voir à un stand plus loin, l'air de dire "RAB".

Je parcours environ deux fois l'aéroport, en pleine panique, les stands indiqués étaient impossibles à trouver.

Je retourne à l'accueil, en sueur.

J'explique ma situation, on me fait patienter quelques minutes.

On me répond d'aller au milieu de l'aéroport au stand de billets généraliste.

J'y courre. Re sueur, re poireautage.

On m'annonce que j'ai 45 sec pour me rendre au bureau d'enregistrement numéro 54.
Je suis à côté du premier.

Je bat un record du monde (non homologué hélas pour cause de faible fiabilité des caméras de surveillance) et arrive en nage (et non à la nage, nuance, ce n'est pas un triathlon non plus) pour récupérer mon précieux billet d'embarquement.

Hall d'embarquement situé au premier étage, au dessus de moi.

Je fonce dans les escalier, arrive au niveau des détecteurs de métaux. Une foule se situe devant moi.

Le haut parleur se met en marche :
"Son Altesse Satanissime est priée de se rendre de TOUTE URGENCE à la porte A1 sous peine de décollage sans sa trogne !"

Les gens devant moi avancent trop lentement.

Je commence à les pousser et en bousculer quelques uns au passage.
Certains répondent par des coups, je suis obligé de me battre contre 4 types en même temps pendant qu'un carabiniere se ramène vers nous.

Non, je ne pas perdre l'avion, je dois prendre ce foutu vol.
Le carabiniere est maintenant à ma portée, je dégaine son pistolet et vide le chargeur dans l'un des gars avec qui j'étais en pleine altercation puis me jette sur les rouleaux du détecteur pour les bagages avec suffisamment de force pour me retrouver de l'autre côté.

Au passage j'ai senti les rayons X m'irradier totalement.
Au choix je suis stérile ou bien mes enfants ressembleront à des monstro-plantes.
L'avenir me le dira, pas le temps.

Je commence un sprint phénoménal.

L'aéroport a été à la base conçu pour emmerder les gens qui n'aiment pas marcher.
Je traverse le hall entier pour arriver à un escalier que je dévale en quelques secondes.
Arrivé en bas, je traverse environ la même distance pour arriver à cette foutue dixième porte.

Personne, si ce n'est une hôtesse qui me voyant débarquer prend son téléphone.

Trente secondes après arrive une voiture dans laquelle je me jette.

Elle roule à fond (enfin, jusqu'à la limite autorisée sur le tarmac, je crois que c'est 15 Km par heure).

Et la je la vois freiner en arrivant tout près d'un avion.... tout blanc.... sans le moindre logo sur la carlingue.

Je monte à bord et re salue l'équipage étonné de me voir monter à bord à nouveau.

Me voilà à nouveau dans ce même putain d'avion que celui qui m'a amené depuis Paris.

Je m'assieds exactement à la même place que durant mon premier vol.

L'avion est prêt à décoller, la tout de suite.

Maintenant.

Même immédiatement.

Suffit juste de fermer cette foutue porte les gars, et on peut y aller.

Putain, mais pourquoi est-ce que l'avion ne se prépare pas à y aller.


"Mesdames et messieurs, le commandant de bord voudrait s'excuser, nous faisons face à un léger contre temps, l'échelle refuse de se replier et nous ne pouvons donc fermer la porte."

Non, ça ne peut pas être un gag, c'est trop parfait pour être inventé.

Une attente interminable pour qu'un technicien daigne venir voir ce qui cloche, reparte et revienne enfin avec la bonne pièce.

Dernier vol de la journée, arrivée enfin à Milan pour enfin rejoindre ma destination.

Bilan :
Banlieue parisienne : 13H
Milan : 23H20

4788 calories brulées

Pour seulement 130 euros.

L'avion, le moyen le plus rapide de joindre deux villes importantes d'Europe ?

Mon cul !