Add this site to your start page

mardi, juin 28, 2005

La question existencielle du moment

Un rhume.
Une grosse fatigue.
Une gastro.

La nature s'est acharnée pour retarder la mise à jour de mon blog. Mais n'écoutant que mon courage (et surtout le besoin de remplacer mon précédant post foireux bien que générateur de commentaires) je suis enfin heureux de vous narrer mes aventures récentes. Bonne lecture.

Les jours passent, s'enchaînent, les hauts succèdent aux bas qui succèdent eux même à d'autres hauts. Les derniers jours étaient plutôt bons, j'avais réussi à reprendre le contrôle de moi-même au boulot et à travailler un peu plus sereinement. Bon, ce n'est pas encore le nirvana, soyez rassurés. Le client est encore vivant [roumains de merde, rateraient une vache à dix mètres], le retard pris au début n'a pas disparu mais s'est décalé [Harry Potter, où es-tu lorsque l'on a besoin de toi] et certaines personnes continuent de faire preuve d'un optimisme un peu trop important à mon goût ["Non, tout va bien, ne t'inquiète pas, le client te met un peu de pression, mais rien de méchant" , "Oui, enfin là il m'a quand même envoyé un rat mort dans un petit cercueil, t'es sûr qu'on ne devrait pas commencer à s'inquiéter ?", " Non, c'est bon, rien de méchant"]. Bref, de jolis clashs s'annoncent dans un futur plus ou moins proche, mais mon mental commence à s'y préparer.

Amuses-la !

A côté des longues journées de travail, les soirées s'enchaînent trop rapidement, heureusement souvent occupées par des sorties en bonne compagnie. L'amitié est un point important. Bon, en échange cela nécessite quelques investissements tels qu'une carte Gaumont pour aller au ciné en toute circonstance, un plan des restos qui le font et pour finir, l'indispensable téléphone portable !
Ah, d'ailleurs, un message qui arrive, 2 sec...
Message de : Nympho
"Coucou, est-ce que la brouette japonaise en levrette te tenterait ? A un moment j'ai cru que ça t'intéressait. Ou sinon la position du Lotus inversé en cul de jatte ? Ou n'importe quoi d'autre, mais s'il-te-plaît, réponds moi ! ! !"
[Message -> Supprimer -> Ok]

Tu dois l'amuser ! !

Faire la fête, s’aérer l’esprit, choses très importantes pour garder un équilibre mental. Réussir à faire la part des choses, prendre du recul, et surtout balancer équitablement ma vie privée et ma vie professionnelle. Cette dernière en est à ses débuts, je suis donc sensé m'investir à fond, corps et âme confondus dans un seul but, donner une poussée spectaculaire à ma carrière. Mais en contrepartie, si l’on ne s’autorise pas une vie privée, on finit vite aliéné par le boulot, à ne se lever, travailler, dormir et vivre plus que pour lui. C'est le genre de piège que j'aimerais éviter, mais...

Amuse ton homosexualité merde ! ! !

RAAAAAAH

Gavos !

Depuis que l'on m'a mis ce commentaire à mon précédant post tout pourri, je n'arrête pas d'y penser. C'est quoi ce conseil de merde ?

Non seulement ça pourrait faire croire certaines choses infondées aux nombreuses lectrices craquantes qui viennent sur le blog, mais en plus ça vous pourrit la vie car une seule et unique question vous trotte dans la tête pendant des semaines :

Comment amuser son homosexuali ?

Théoriquement, partant du fait que tout le monde a une part homosexuelle en soit (certains plus que d'autres, j'en convient) et que celle-ci est intégrée à nous même, le simple fait de s'amuser devrait lui suffire.

Ainsi un ciné, une bouffe entre potes ou un recueil de blagues carambars devrait à la fois amuser ma part hétéro et ma part homo.
Mais non, ça ne lui suffit pas à cette grosse perverse apparemment. Il lui faut faut autre chose, quelque-chose de spécifique.

"Si ça se trouve, la personne qui t'a laissé ce commentaire voulait dire Assumes ton homosexualité et non Amuses."
Ca, c'est la théorie d'une de mes collègues, vous devez vous souvenir d'elle d'ailleurs, c'est celle qui me fait gagner des super voyages pour me les reprendre juste après en me disant "Et non, pas le droit de gagner !"
Enfin, en lisant dans ses jolis yeux bleus, j'ai compris que ce qu'elle cherchait surtout à me dire c'était "L'idéal serait que t'essaye avec des mecs, comme ça avec un peu de chance tu vas aimer, tu vas y prendre goût, tu délaisseras la gent féminine, et quand tu me parleras tu me regarderas enfin dans les yeux plutôt que de tout le temps mater mes jolies fesses" [Juste pour l'info, je suis 2° au classement des mateurs de la boite].

Sa théorie pourrait coller, mais non, ce n'est vraiment pas pour moi. Si je regarde le cul des mecs dans la boite, je ne ressens vraiment aucune émotion (une petite érection de temps à autre, mais rien de bien folichon).

Du coup le mystère de l'interrogation première restait tout entier.

J'avais donc décidé de me changer les idées le samedi d'après en invitant une autre collègue à Zéro de conduite pour lui faire découvrir. Je lui avait fixé rendez-vous à Saint-Michel, et histoire de ne pas être le dernier arrivé, avais décidé d'y aller un peu plus tôt pour faire un tour et visiter.

Je sors de la station de métro, et là bizarrement, je sens que quelque-chose cloche. Pas une voiture dans la rue, celle-ci était barrée. Je m'avance pour aller voir ce qui s'y passait au fond, un bruit sourd attirant par ailleurs mon attention.

Au fur et à mesure que j'avançais, la manifestation située devant moi devenait commençait à se dévoiler de plus en plus nettement. Les indices étaient nombreux pour deviner l'objet du rassemblement :

  • Les gens qui m'entouraient étaient tous aussi bien foutus que moi, mais portaient en plus des drapeaux aux couleurs de l'arc-en-ciel.

  • Sur les chars qui roulaient lentement au centre de l'avenue, il y avait des garçons qui embrassaient goulûment... d'autres garçons.

  • Enfin des petits anges roses avec des t-shirts Pink TV distribuaient des flyers.

J'ai beau faire preuve d'une grande naïveté, pas de doutes, j'étais bien en pleine Gay-Pride !

J'envoie immédiatement un sms à ma collègue aux jolis yeux bleus. La réponse fut quasi immédiate "Cool, amuses-toi bien et à lundi" [Sous-entendu fais-toi défoncer le f*** et prends-y goût sale pervers !].

Bon, la manifestation m'amusait jusqu'à ce qu'un petit vieux se ramène près de moi avec un grand sourire et me dit en me regardant droit dans les yeux "Bon, on y va ?"

CASSOS ! ! ! ! ! ! ! !

En revenant sur mes pas, je remarque alors que l'origine du bruit sourd que j'entendais provenait d'une boutique qui avait installé une petite estrade ainsi qu'un caisson de basse de 2 Kilo watts sur le trottoir. Avec un effort surhumain, j'arrive donc à discerner ce que beugle le type au micro. En fait il s'agissait d'une grosse promo dont le fonctionnement était des plus simples, il suffisait de monter sur l'estrade, danser, et en récompense un collègue au soprano nous filait des lunettes.
Quelques minutes me permettent d'observer qu'il n'y a aucun bluff. Me disant que ça pouvait valoir le coup, j'escamote rapidement le plan d'action suivant avant de le mettre en oeuvre :

  1. Foncer sur l'estrade
  2. Danser 15 secondes chrono
  3. Demander les lunettes
  4. Me casser

Je me rue donc sur les planches, fait mon kékékidanz, me tourne vers le type et lui gueule
"Alors les lunettes ?"
"Je vais en rechercher, bouge pas !"
(Et merde ! ! !)

Me voilà donc sur l'estrade, qui comme par hasard s'était presque déserté lors de mon arrivée, en train en train de bouger mon corps crispé tout en évitant d'avoir un sourire tendance "J'adore les pruneaux et pas plus tard qu'il y a une heure j'en ai encore mangé 300 grammes". Bon, en fait le plus dur était surtout de voir les groupes de filles qui passaient en soupirant "ah, quel dommage, encore un mec mignon qui est de l'autre bord..." (non, mesdemoiselles, revenez !)

L'autre arrive enfin avec une tonne de lunettes après 2 minutes de honte et 17 conquêtes potentielles de loupées. Je ne lui laisses pas le temps de me sélectionner les modèles moches (branches fines turquoises sur monture vert de gris, faut pas déconner non plus), je sélectionne le modèle le moins ridicule, les enfile (on parle toujours des lunettes pour ceux qui survolent le texte) et me dématérialise sous les yeux de tout le monde.

500 mètres plus loin, me voilà qui réapparaît et retrouve ma collègue pour passer une soirée plus tranquille (happy hour dans le bar Aux trois gros lourds dans lequel je ne remettrais plus jamais les pieds, dîner rapide dans un chinois et fin de soirée à Zéro de conduite).

La question initiale restait sans réponse mais disparaissait néanmoins de mon esprit au fur et à mesure que le temps passait. Enfin, jusqu'à ce que qu'au Virgin Megastore, en farfouillant dans les nouveautés DVDs, je tombe sur le stand Égayez-vous ! qui regroupe les films sur la culture gay et lesbienne. Peut-être que l'un d'eux aurait pu m'apporter des éléments de réponse, mais non, décidément, aucun de ceux exposés ne m'incitaient à un achat impulsif, à part peut-être Full Metal Jacket.

- C'est un film homo, t'es sûr ?

- Bein oui, tous les acteurs qui jouent dedans sont de la jaquette !

Et c'est sur ce jeu de mot figurant dans le top dix de mes calembours les plus foireux que s'achève cette chronique.

A bientôt pour d'autres aventures.

4 Comments:

Anonymous Anonyme said...

dis donc toi!!! je t'en veux, parce qu'il y a certaines choses que tu ne m'as pas dites; mais que je ne peux dire ici non plus!!! lol

Sinon, enfin un post sympa (bon, toute l'histoire de la gay pride je le connaissais, mais pas la fin foireuse au virgin!!! lol).

On se voit samedi!
ciao.

10:37 AM  
Anonymous Anonyme said...

T'es ke le mateur number 2 de 'agence... ?
Alors là, j'y crois pas du tout!!!
Mais ki est le premier alors?


une collègue :)

3:18 PM  
Anonymous Anonyme said...

simpas la fin au vrgin!!!!
sinon avoir meme une legere erection en mattant le cul des mecs c a ce poser des questions lol
je deconne je doit encore sous l'emprise de l'anestesie de ce matin!!

allez a samedi

10:40 AM  
Anonymous Anonyme said...

A quand une nouvele update???

12:52 AM  

Enregistrer un commentaire

<< Home