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lundi, août 01, 2005

Lost in my mind

Dimanche, peu après midi, dans une discrète clinique de la région parisienne.

Le docteur Faltroux, maître des lieux en l'absence du directeur parti se ressourcer en Martinique, marche d'un pas rapide vers son bureau. Son assistant est déjà devant la porte et l'attend avec patience. Il sait que le docteur a été dérangé en plein acte de reproduction avec sa maîtresse. C'est les risques d'appeler le docteur Faltroux à son domicile en pleine période de vacances quand sa femme et ses filles sont parties en camping en Normandie (officiellement).

- Puis-je savoir ce qui me justifie le dérangement de ma personne en ce dimanche ensoleillé mon cher assistant ?
- Je suis navré de vous avoir dérangé docteur, mais nous avons reçu dans la matinée un nouveau sujet atteint de dépendance maladive à Lost.
- Hum, j'aurais du m'en douter. Quel est le niveau de l'infection ?
- Très grave docteur, le sujet regardait les épisodes en avance et en anglais sur son ordinateur. Nous l'avons de surcroît récupéré trop tard...
- Ne me dites pas que ... ?
- Si. Lorsque nous avons récupéré le sujet, celui-ci avait déjà vu le dernier épisode de la saison 1. Cela va bientôt faire 24 heures qu'il est en attente de la suite."

Il s'agissait du troisième patient de ce type qui était amené à la clinique.
Et le phénomène risquait de prendre des proportions inimaginables avec la fin prochaine de la saison 1 en version française à la télé. Le docteur Faltroux commençait à se demander sérieusement s'il ne devait pas faire un rapport immédiat au directeur de la clinique et aux autorités pour les mettre en garde. Dans d'autres circonstances, le phénomène aurait pu être étouffé, la Clinique Fernandel avait déjà fait face à des crises terribles, mais jamais une qui présentait autant de risques au niveau national.

- Dites-m'en plus sur le patient. Comment a-t-il été découvert ?
- Celui-ci était déjà présent sur nos listes d'observation. Nous avions reçu un appel de sa collègue de bureau qui s'inquiétait de son comportement.
- Qu'avait-il de bizarre ?
- Le sujet a travaillé toute la journée sur son ordinateur au lieu de mater le décolleté de sa collègue. Devant cette situation inhabituelle, selon ses termes, elle s'est enquérit de connaître la raison pour laquelle il se dépêchait de finir son travail. Le sujet aurait eu quelques hésitations avant de lui avouer enfin sa dépendance.
- Qu'est-il advenu ensuite ?
- Nous avons fait notre enquête habituelle et avons placé le système de surveillance habituel. Toutefois, devant nos moyens réduits, nous n'avons pas pu prévoir à temps le moment durant lequel le sujet allait terminer le visionnage.
- Comment avons-nous su que cela était arrivé ?
- Les voisins ont appelé les secours car ils ont entendu des hurlements provenir de l'appartement, entrecoupés de phrases qui semblaient revenir régulièrement.
- Lesquelles ?
- Les deux qui semblaient revenir le plus souvent étaient "Non, bande d'enculés, vous n'avez pas le droit ! ! ! !" et "J'exige une saison 2, tout de suite ! ! ! ! !".

Le docteur Faltroux jeta un coup d'oeil au dossier. Le patient avait ensuite été retrouvé chez lui en larmes, agenouillé et tenant l'écran plat de son ordinateur serré contre lui. Il n'avait pas opposé la moindre résistance lorsque les infirmiers l'avaient emmené mais présentait toutefois quelques déficiences motrices pour atteindre l'ambulance et avait du être porté sur les derniers mètres.

- Où est-il situé maintenant ?
- Nous avons du le placer au QHDD.
- Comment ? Le Quartier de Haute Détention de Dégénérés ? Mais enfin, nous ne l'avons jamais fait pour un patient atteint d'accoutumance accrue !
- C'est vrai docteur, mais que ce je ne vous ai pas dit, c'est que nous avons trouvé dans son appartement un collier à pics, des disques de Marilyn Manson et d'autres preuves de non appartenance à l'une de nos trois religions monothéistes, ce qui est contraire au décret 39 de la Loi pour la Bien-Pensée Religieuse du notre ministre de l'intérieur Nicolas Sarkozy.
- Hum, j'oubliais que le décret d'application est tombé mercredi dernier. Mais nous n'avons plus aucune cellule de disponible, comment vous êtes-vous débrouillé ?
- Nous avons du le placer avec le patient le moins dangereux de la section. Par mesure de sécurité nous lui avons toutefois laissé sa camisole ainsi qu'une muselière anti-agression orale.


Pendant ce temps, dans ce même bâtiment mais à 5 étages de différence, se situait le QHDD, lieu souterrain et mystérieux où avaient été enfermés certaines des pires anomalies que Mère Nature avait pu produire, sûrement par mégarde.
Allongé et attaché sur le deuxième lit d'une petite cellule située en fin d'un long couloir, Moi, Son Altesse Satanissime, en train de fixer le plafond et de me concentrer sur les tâches de rouille pour essayer de faire abstraction des propos incohérents et débiles de mon compagnon d'infortune :
"Soyons réaliste, la France doit abandonner son système de retraites et passer à un système par capitalisation, système infaillible et qui a montré ses preuves. Cela permettrait d'accélérer notre processus de privatisation des entreprises publiques et apporterait des bénéfices sociaux inestimables en baissant ainsi les charges de l'état qui pourrait ainsi procéder à la suppression de l'ISF et des taxes sur les plus values financières, acteurs majeurs de la délocalisation et de la fuite de notre élite !"

Ce n'est pas possible, j'en avais des raisons de finir dans un lieu pareil, mais pas dans la même cellule qu'Alain Madelin, c'est immoral de me faire ça !

"Être français, c'est une chance formidable! Mais ce ne doit pas être automatique, comme la carte orange."

Arg, faites-le taire, ça fait une heure que j'endure ça. Et cette phrase il l'a déjà répétée trois fois ! Je sens qu'il va repartir sur son couplet sur les US.

"Saviez-vous mon jeune ami que les États-Unis restent dans le monde entier un symbole de paix et de liberté. Ils sont actuellement les seuls sur la planète dont l'action pour l'application de la démocratie dans le monde est la préoccupation première, et cela devant leur intérêt nationaux. Croyez-moi, je pense que Saddam HUSSEIN a toujours cherché à se doter d'armes de destruction massive et que le temps en apportera la démonstration. La libération du peuple Irakien est une bonne chose et la guerre qui l'a permise a heureusement été courte et avec peu de dommages."

Peut-être qu'en bougeant le bras comme ça je peux libérer ma main et ensuite lui arracher la langue. Encore un effort, je sens que j'arrive à me libérer. J'y suis presque...

A ce moment là hélas un bruit de clé se fait entendre. Quelques secondes après la porte s'ouvre et deux individus pénètrent à l'intérieur. L'un d'entre eux, sosie parfait d'une armoire normande, semble amusé de la situation.
"Salut les cinglés. Alors, on se taille une bavette ? Navré de vous déranger, mais le boss veut parler au cornu. Pitchoun, va détacher Belzébuth de son lit et porte-le, ça te fera les bras !"
"Ok, comme tu veux Brutus."

Apparaît alors de derrière l'autre bloc de granit une sorte de microbe haut comme trois pommes qui s'approche de moi et commence à me détacher.

Non sérieusement les gars, vous n'aller pas me faire porter par votre stagiaire qui pèse aussi lourd que mon bras droit alors que l'autre tennis-woman pourrait faire ça en trois fois moins de temps ?
Hélas si, le jour de bizutage devait comme par hasard tomber le jour de ma présence en ces lieux.
Commence alors une lente traversée du couloir aux allumés. Pour le respect du peu de santé mentale qui me restait j'aurais du fermer les yeux et penser à autres chose, mais en même temps j'étais comme fasciné par le spectacle de ces barges aux moeurs les plus hallucinantes.

L'un d'eux avait sa cellule tapissée de posters de Loana de Loft Story 1 et n'arrêtait pas de les admirer dans un parfait état d'extase en marmonnant des inepties parmi lesquelles "ah la la, qu'est-ce qu'elle est belle" ou encore "Elle a vraiment un visage superbe".

Un autre se tenait à l'envers et marchait sur ses mains en nous cirant "ah ah, vous êtes tous des fous à marcher à l'envers, mais moi non, je suis le seul qui marche à l'endroit, je suis donc pas fou, ah ah".

Les types semblaient de plus en plus fous à mesure que l'on s'avançait dans le couloir, et j'ai même cru atteindre la limite de l'horreur lorsque j'ai vu un type se jeter contre la paroi vitrée de sa cellule et se mettre à hurler "Il y a un scénario dans Yamakasi, je le sais, je l'ai compris ! Et Samuraï est un bon film, je vous jure !"

Mon sang gela sur place. Comment une telle chose pouvait-elle exister. Je senti le puceau qui me servait de brancard tressaillir. Lui non plus n'était psychologiquement pas préparé à quelque-chose d'aussi tordu. Il se mit à accélérer le pas de telle sorte qu'aucun de nous deux ne puisse entendre ce que les autres détenus avaient à nous dire. La seule chose que j'ai pu observer était une porte métallique cadenassée derrière laquelle des hurlements sortaient. A moitié effacé, un panneau accroché au-dessus portait la mention Utilisateurs de Windows Millenium satisfaits.

Soudain, l'arrêt total. Devant nous se tient un mur, lisse, bref classique. Je sens une vague de perplexité chez mon porteur.

"La porte ? Elle a disparu ! Ce n'est pas possible ?"
"Non en effet. C'est toi qui t'es trompé de sens en partant. Mais je ne t'ai rien dit pour que tu apprennes ton erreur. Maintenant que tu sais, tu ne recommenceras plus jamais. Aller, donne, je vais le porter moi-même ton sac à dos."

Quatre minutes plus tard me voilà dans un espace plus convivial, un bureau éclairé par la lumière du soleil. Le type situé en face de moi, la quarantaine, lunettes ciselées or, cheveux grisonnants, a tout l'air d'un gars qui a rigolé un jour pour voir l'effet que ça fait et qui ayant trouvé cela superflu ne l'a plus jamais recommencé. Il me regarde de manière hautaine, sa suffisance jugeant mon Être infime et sans intérêt, et de surcroît je crois lire dans son attitude une sorte de haine envers moi, comme si de par ma faute on l'avait coupé en plein coït annuel.

- Alors, Votre Altesse, comment vous sentez-vous ?
- Screudebleutefeux., dis-je avec un nombre important de projections baveuses sur le bureau en bois situé juste devant moi.

A l'origine la phrase devait Être "ça va bien, merci", du moins telle qu'elle avait été conçue dans ma tête, mais l'audition du libéral consanguin m'avait quelque peu télétubbisé.
Une grosse claque de Bruttassor vint au secours de mon cerveau fatigué et aida à la reconnexion de certaines synapses.

- Je vais plutôt bien monsieur, je pense même que je vais totalement bien et que vous pouvez me laisser rentrer chez moi.
- Vraiment ? Vous êtes sûr que de ne plus commencer la moindre dépendance dans quoi que ce soit de nocif ?
- Non monsieur, promis, je ne recommencerai plus !
- Alors qu'est ce que c'est que ça ? Dit-il en jetant furieusement un gros pavé à la couverture bleuté sur le bureau.

Merde, le tome 6 d'Harry Potter que m'a prêté Tsuki, comment ont-ils fait pour tomber dessus ? [Ils ont peut-être juste regardé sur ta table de nuit, abruti]. Aïe, il faut que je le récupère au plus vite !

- Accio Harry Potter ! Hurlais-je en pointant un crayon piqué quelques secondes auparavant.

Dans le livre, cette formule aurait immédiatement fait planer le livre dans les airs pour le déposer dans mes pieds. Je doutais fort que cela fonctionne également dans notre monde, mais à ma grande surprise j'avais presque obtenu l'effet escompté puisqu'un des poings de l'autre brute épaisse s'était téléporté dans ma tronche. Le choc physique était toutefois moins violent que celui verbal qu'allait m'assener le docteur dont la couleur de peau était soudainement passée du blanc ocre au rouge phosphorescent :

- Vous êtes pathétique. Vous vous accrochez au moindre bidule insignifiant qui vous passe entre les mains pour vous occuper. Je note dans votre dossier deux addictions à 24H chronos, une accoutumance légère à Six Feet Under, un abus de chocolat, une Christellite aiguë, divers excès de mangas, une overdose de Slipknot, un squattage intensif des toilettes et même quelques traces des 2Be3 !
- Mais, même pas vrai d'abord, et puis ce n'était pas moi qui l'ai fait exprès et en plus il faisait froid ce jour là !

Triple combo de mes trois excuses les plus utilisées, ça devrait à priori le faire !
Apparemment non, puisque le docteur était toujours aussi rouge et furieux. Le camion citerne derrière moi commençait à sauter sur place et s'impatienter de voir son ordre préféré ("Défenestrez-le moi") tarder à venir.
Dans un élan désespéré, je mis en action un plan diabolique : me lever, sauter par dessus le bureau, tendre ma main vers l'entre-jambes du docteur et crier...

"CHAT BITE !"

Un ami m'a un jour raconté qu'il s'était sorti d'une situation difficile avec cette méthode. Manque de pot, comme je dormais à moitié, je n'ai pas retenu quelle était cette situation et essaye donc de l'appliquer en toute circonstance au cas où ce serait la même...

En l'occurrence, ça ne l'était pas.

Brutafoll déploya toute sa force, me prenant par le pantalon et m'envoyant valdinguer contre l'une des bibliothèques. Son poids tout entier lui permit ensuite de me plaquer à même le sol avant de commencer à me bourriner la gueule de ses poings. Mes molaires partaient au fur et à mesure, mais je savais que je devais résister à la douleur et faire face.

"Fais abstraction de la douleur, et la douleur t'ignorera" m'avait dit un jour mon maître de Zen Attitude Khai Hen Hi Ver. Bon, c'est très facile à dire quand tu ne te fais pas dépecer par un gorille atteint de rage subite.

Heureusement pour lui, le fait d'être un adepte de la non violence m'empêchait de lui rétamer sa face !

...

Bon, ok, ça et le fait que le type mesurait 30 cm de plus que moi et qu'il disposait de 40 kilos de muscles de plus que les miens !

Après une demi-heure de lutte acharnée [sic], mon adversaire se calme enfin. Le docteur, vaguement amusé par le spectacle, demande au stagiaire de jeter mon corps dans la rue pour que les quelques charognards présents dans les environs s'occupent de ma dépouille. Apparemment ceux-ci doivent savoir que le coin est bon puisqu'à peine 20 secondes après avoir atterri sur le macadam deux témoins de Jéhovah s'approchent de moi pour me proposer leurs petites brochures sur la défense des lapins nains en Laponie orientale (Dossier principal du numéro, voir page 2 pour plus de détails, sinon lire les annexes de la page 3 à la page 20 sur la beauté de la lecture de la bible).

Après moult efforts j'arrive enfin à me relever, les chasse à coup de pompes dans le derrière, eux et les 3 raëliens venus entre-temps s'acharner mentalement sur moi.

Après quelques heures de marche intensive, je parviens enfin à mon immeuble. Je grimpe péniblement les derniers étages et arrive à mon étage, espérant enfin me reposer.

Une désagréable surprise m'attendait. Visiblement quelqu'un m'avait attendu un moment devant ma porte, à en juger par l'usure intensive du paillasson et par les nombreux mégots de clopes et autres cannettes de boisson gazeuse qui traînaient.

Visiblement lassée, la personne était partie. J'ouvre doucement ma porte et tombe sur un message griffonné à la va-vite qui avait été glissé sous ma porte.

"Alors petit connard, on croit que parce que je pars un mois en vacances je ne lis pas ton blog ? Je ne vois toujours pas la moindre utilisation de la définition que je t'ai rédigé en express sur mon temps de travail. TU m'avais promis mon quart d'heure de gloire, et je trouve qu'il tarde à venir. Je te préviens, si à mon retour tu ne 'las toujours pas mise en ligne, ça va chauffer pour tes fesses, et autre qu'un amusement de ton homosexualité !
Signé JBS"

Et merde, le succès commence à me montrer ses cotés les moins reluisants...

7 Comments:

Anonymous Anonyme said...

XD

Wow, l'etait trop fort ce post!!! Et dire que je suis responsable de 2 de tes malheurs!!! lol

Ciao!!
Olive.

2:30 PM  
Anonymous Anonyme said...

Ce post est bien. Y'a des idées vraiment marrantes. Mais bon, pour moi, je trouve que trop c trop. C Trop n'importe quoi !

Je prefere les posts qui restent plus dans le vrai ;p
Enfin, c mon humble avis ^^.

4:14 PM  
Anonymous Anonyme said...

Maitre Zê Cho Hen Hete disait :
Quand Lost tu n'as plus, à dos de mule tu trouveras...

Bon je crois que cette petite phrase mérite explication, car mon grand et vénérable maître, aussi sage soit-il avait la parole complexe et le verbe à la Yoda (dois-je préciser que c'était un ami intime de Bob Marley) :
en gros ce qu'il veut dire : quand tu as perdu ce que tu n'avais pas légalement récupéré, va le chercher aux USA à dos de mule. Bref c'est super simple et ça peut s'appliquer à presque tout (ok je sors).
Ah mon bon maître, le soleil ne lui a pas tapé sur la tête... par contre la lumière de ta tv a dû te faire bronzer un peu sam... enfin j'espère ;)

Enfin, moi je dis... c'est quoi cette définition ??????!!!!!!

Allez courage sam, la saison 2 arrive dans 1 an ! rien que pour toi, pour te faire passer le temps... http://www.lorieonline.net/ ;)

bon ok ton post est carrément trop déjanté du cerveau et je me dis "mais où va-t-il s'arrêter ??" ... en même temps c'est bien si tu continues... y aura peut-être un épisode 2 ??

2:57 PM  
Anonymous Anonyme said...

il y avait un scénarioi dans Yamakasi? il est psa pres de sortir celui-la!!!
sinon excellent post qui m'a bien fait rire.

ptit conseil si tu trouve le tps long commence the shield !!!

4:01 PM  
Anonymous Anonyme said...

arf arf il est marrant celui la, ta vie est decidement bien mouvementée mon samichounet !

dommage que tout ca ne soit que peu crédible (je peux pas croire que tu te sois fait retamer par l autre brute : avoue que tu as gagné ! je connais ta facon de tirer les cheveux...)

Bleuarg

10:49 PM  
Anonymous Anonyme said...

sam tu es vraiment grave, je le découvre à chaque post. Non, c'est vrai, Lost est une série de meeeerdeeee ! jack qui fait sa tournée de médecin le long de la plage, des ours, des dinosaures, la nana en cloque pendant 3 plombes, Locke qui nous la joue "tony de koh lanta"... sans compter les bonnes fins d'épisode avec le fameux "ah on est tous heureux, on se partage un plateau de fruit de mer entre naufragés" ou encore la mort de boone avec sa phrase-mystère :"dis à shannon que je ....je .....argh *bbbbiiiiip* "

Bref sinon excellent le post, meme si les posts plus "réels" me font plus rigoler :o) Mais quelle inspiration !

3:53 PM  
Anonymous Anonyme said...

- allo, docteur faltroux ? oui c'est encore moi, votre cher et tendre assistant Filibert.
- oui mon ptit, je vous écoute mais faites vite, j'ai un 18 trous qui m'attends...
- ah, vous jouez au golf, Docteur ???
- non pourquoi?'nfin c'est pas grave, dites moi plutot quel est l'objet de cet appel matinal?
- et ben voilà, vous vous souvenez surement du cas "Son Altesse" et de sa dépendance au combien catastrophique à des series TV aux gouts douteux...
- biensur, qui peut oublier un personnage pareil ?...A ce sujet, mon ptit vous n'oublierai pas d'enelever les posters "Baywatch" de sa cellule et de lui faire parvenir par la poste son costume de superman.
- oui, oui..en fait, je vous apellais parce que nous avons trouvé un cas encore plus grave que celui-ci.
Celui-ci , que nous avions déja reçu pou une forte dépendance aux jeux de mots pourris et blaques à deux balles...et que nous n'avions pas réussi à soigner, aujourdhui, récidive avec une addiction aux aventures de Son Altesse, alors même que le deuxième épisode n'a pas été écris.
- C'est affreux...Préparer la cellule, la camisole en cuir et le fouet, j'arrive tout de suite...


Excellent post Bravo
(mais je suis aussi fan des post plus réel )

9:06 PM  

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